Oubliez les promesses miracles et les gadgets hors de prix : la mémoire se cultive bien plus naturellement qu’on ne le croit. Loin des recettes magiques, il existe des méthodes simples, accessibles, parfois insoupçonnées pour prendre soin de son cerveau et préserver ses capacités cognitives. Voici comment donner un vrai coup de pouce à votre mémoire, sans artifice ni faux-semblant.
Faire confiance à certaines plantes
Pour entretenir votre mémoire de façon naturelle, plusieurs pistes s’offrent à vous. Parmi elles, le recours à quelques plantes reconnues pour leurs effets sur les fonctions cérébrales. Les suivantes méritent votre attention :
- Ginkgo biloba : Ce végétal, véritable pilier des médecines traditionnelles, a gagné ses galons jusque dans les recommandations de l’OMS pour les soucis de concentration ou les pertes de mémoire. Les extraits EGb761 et Li 1370 sont particulièrement utilisés à cet effet. On conseille généralement une prise quotidienne entre 120 et 240 mg, en démarrant prudemment à 60 mg/jour pour s’adapter.
- Bacopa : Depuis des millénaires, le bacopa s’impose dans la pharmacopée indienne pour améliorer l’attention et soutenir les facultés cognitives. Si vous souhaitez l’intégrer à votre routine, préférez les extraits riches en bacosides A et B. Un dosage de 300 mg, réparti sur une à trois prises, s’avère efficace selon les usages traditionnels.
- Sauge : Loin de se limiter à la digestion, la sauge s’invite aussi dans l’arsenal des plantes qui veillent sur la mémoire. Elle peut se consommer sous forme de capsules de feuilles séchées (300 à 600 mg par jour) ou via des extraits et huiles essentielles, mais dans ce dernier cas, mieux vaut demander conseil à un aromathérapeute. D’autres plantes, comme le thé vert ou le ginseng, offrent également un soutien appréciable pour entretenir ses souvenirs.
Adopter les bons aliments
La mémoire se façonne aussi dans l’assiette. Certains aliments contribuent à nourrir le cerveau et à soutenir ses performances. On pense notamment aux acides gras oméga-3, précieux alliés qu’on retrouve dans des poissons comme le saumon ou le maquereau, mais aussi dans les œufs de poisson. Les noix, l’huile de colza, le son de blé ou encore l’huile de lin sont également à privilégier. A contrario, charcuteries, sauces industrielles, fromages gras et beurre risquent d’enrayer la belle mécanique cérébrale.
Entre remèdes ancestraux et choix alimentaires éclairés, stimuler sa mémoire ne relève ni de la chance ni de l’exception. Ce sont des gestes quotidiens, des décisions concrètes, qui tissent fil après fil la toile de notre vivacité mentale. À chacun de saisir les bonnes habitudes pour préserver ce précieux capital.