Lorient, été 2025. Dans les salles silencieuses du centre historique, un simple carton d’archives pourrait bien réveiller une légende enfouie depuis plus de 80 ans.
Jean Guilbert, passionné d’histoire locale, vient d’y faire une découverte inattendue : plusieurs documents allemands de 1944 évoquant la mise à l’abri d’une “réserve de valeurs” dans le centre de Lorient, à la fin de l’Occupation.
L’inventaire, rédigé par la Kommandantur de Lorient, mentionne des « titres et bons » confiés à un service civil. Plus troublant encore, un carnet d’officier retrouvé sur place porte la note manuscrite :
« Bien protégé sous mur de soutènement, Faouëdic ».
Un plan cadastral de 1943, annoté d’une croix, situe en effet un dépôt municipal avenue du Faouëdic, à deux pas du bâtiment actuel des archives.
« Je ne prétends pas avoir trouvé un trésor, explique Jean Guilbert, mais ces éléments dessinent un véritable itinéraire documentaire. »
Selon trois historiens consultés, les preuves sont solides. Si ces “bons du trésor” existent encore, leur valeur pourrait atteindre plusieurs millions d’euros.
Les recherches continuent, à l’aide d’analyses non invasives du sous-sol.
Au-delà du possible trésor, l’affaire du «Trésor du Faouëdic» redonne vie à un pan oublié de l’histoire lorientaise : celui des biens et valeurs dissimulés pendant la guerre.